A l’origine, la question.

Petite histoire d’une architecte revenant au plus petit dénominateur commun de son métier: comment (bien) bâtir pour les gens?

Plongée dans le monde de l’architecture, cette femme architecte était bien plus qu’une créatrice de structures. Son talent résidait dans l’art subtil du questionnement. Construire des maisons respectueuses de l’environnement et rénover des appartements pour l’investissement immobilier étaient son expertise. Elle allait au-delà des plans et des matériaux en interrogeant minutieusement ses clients, découvrant les nuances de leurs besoins et les rêves qu’ils nourrissaient pour leurs espaces.

Alors qu’elle se plongeait dans les récits des clients qui avaient eu des expériences moins complètes avec d’autres professionnels, elle réalisait que le manque de questionnement approfondi était une faille commune.

Cela a déclenché une idée audacieuse. Pourquoi ne pas se spécialiser dans l’art du questionnement ? La conception des projets pourrait être déléguée à ses confrères architectes avec qui elle collaborait harmonieusement. Elle pourrait se concentrer sur cette étape cruciale, créant un pont solide entre les rêves des clients et les compétences des maîtres d’œuvre. 

Des questions apparemment insignifiantes, comme la couleur préférée des murs ou les rituels quotidiens, prenaient vie dans ses créations. Elle voyait au-delà des murs et des plafonds, imaginant les vies qui s’épanouiraient dans chaque recoin.

Ce questionnement méticuleux a donné naissance à des espaces qui étaient plus que de simples bâtiments. Ils étaient des reflets authentiques des personnes qui les habiteraient. La satisfaction de voir des sourires émerger sur les visages de ses clients lorsqu’ils découvraient un endroit parfaitement adapté était sa plus grande récompense.

Ainsi, elle a donné naissance à une approche unique, où le questionnement devient la trame invisible qui relie chaque élément du processus. Et dans chaque lieu qu’elle questionnait, elle tissait une histoire sur mesure, faisant en sorte que chaque espace raconte l’histoire de ceux qui l’appelleraint « chez eux ».